Après cours (pv Spyjer)

Kuroya avait été quelque peu distraite pendant les cours, on se demande bien pourquoi. ^^
C'est alors que d'autres élus autour d'elles se demandait ce qu'il s'était passé, elle qui était très appliquée, que le cours finit.
Elle se dépêche et est bientôt à l'entrée de l'académie aux pouvoirs élémentaux.
S'étant changée car il faisait froid, elle avait mis un manteau rouge pètant, le seul qu'elle aille d'ailleurs, les autres étant trop léger... il commençait sérieusement à faire froid quand même.
Heureuse et pertubée à la fois, elle avait un sentiment très bordelique en ce qui concernait Spyjer.

°°Il est gaffeur, impulsif, hésitant, ... mais il est gentil quand on le pousse un peu.°° ^^

Elle s'était mise debout contre le mur et attendait.

Kuroya attendait quand soudain, rêvassant, sentit un baiser su sa joue.
Rosissant, elle se retourne et voit que c'est Spyjer, alors elle sourit comme elle ne l'a jamais fait auparavant. ^^
Elle répond à sa question avec un ton pourtant mi-joyeux mi-troublé.
On aurait presque dit un couple de jeunes mariés!!

"Oui." ^^

Elle voit bien qu'il n'est guère habillé, se demandant s'il va vraiment tenir le coup, elle ne peut s'empêcher de le regarder de façon inquiète.

"Tu... tu ne vas pas avoir froid? En plus avec ta main, ce n'est pas très indiqué..."

Elle avait très envie de partir pour éviter le sregards, auxquels elle ne se faisait pas encore habitude.

Apparemment, Spjyjer ne se les gelait pas du tout, Kuroya trouve ça bizarre mais si ça lui va comme ça, tant mieux. ^^
C'est vrai qu'en plus, sa main était au frais vu le temps, elle ne gonflerait pas.

"Ca va alors."

°° Pfff! Quand je pense que moi je trouve qu'il fait froid alors que j'ai un manteau d'hiver. C'est pas grave, ce n'est pas au point de trembler et puis il va me réchauffer.°° ^^

Une petite couche de neige s'étalait sur le sol, plus des morceaux de glace qu'autre chose. Les arbres étaient preque nus et on distinguait très bien les connifères au loin, qui avait conservé leurs aiguilles.
Le sol couvert d'un petit glacage miroitait selon les lueurs du soleil, qui était bas dans le ciel.

L'invitation fut acceuillie avec un oui très positif et ils partirent, Kuroya et Spyjer se laient aller à la vitesse de marche intuitive, guère pressé d'abréger la ballade. La bois fut en vue assez vite et l'élue sembla contempler les arbres avant d'avancer sous la douce impulsion de Spyjer, émettant un souffle blanc à chaque expiration.

Ils voyageaient dans un agréable silence, en ce bois eneigé, depuis un moment quand Spyjer demande à Kuroya ses origines, comme si c'était interdit. ^^
La belle s'exécute sans mal, contente de pouvoir raconter un peu plus son histoire sans les freins qui la retenaient jusqu'ici, c'est-à-dire une peur injustifiée suite à des moqueries passées.

"Non, ce n'est pas indiscret.^^
En fait, je suis née en Roumanie, dans la région transilvanienne. Mes parents avaient un château là-bas et j'aimais bien le pays, je l'aime toujours d'ailleurs.
Les forêts sont un peu comme celle-ci... (souvenirs fugace)

Et puis il y a eu des problèmes dans le pays, des problèmes latents surtout qui ont obligés, par sécurité, mes parents à partir. Pour des raisons de calme et de taux de criminalité, ils sont aller au Japon où je les ai suivi... c'est là que... j'ai eu des problèmes pour m'intégrer. (mine tristounette avant une reprise directe de moral)

Et je suis arrivée ici. Mais tu m'avais juste demander mes origines au fait..."

°°Qu'est-ce que je deviens bavarde!°°

Spyjer prononçe des paroles qui réchauffe un peu plus le coeur de Kuroya.
Elle crut bon de préciser, ne pouvant pas s'empêcher d'avoir un air triste avant de se reprendre.

"C'est-à-dire... c'est à cause d'un conflit qu'on ressentait proche de se produire qu'on est parti du pays. De plus, les vampires ne sont pas si méchants que ça!
Merci, mais il est normal que les puissances occultes fassent peur."

Le silence du bois, qu'interrompait des oiseaux de temps à autres, se faisait de plus en plus agréable.
le crissement de la neige tassée ponctuait doucement la marche des deux jeunes élus et un écureuil était en train de manger une noisette sur une branche.
On entendit soudain un arbre mort tomber au loin, ce qui fit se tourner la tête brusquement à Kuroya.

°°Et s'il me prenait dans ses bras? Qu'est-ce que j'en ai envie...°°

Kuroya redresse la tête pour scruter Spyjer mais ne voit guère de ressemblances entre le mort vivant mythologique et lui.
Mais il est vrai qu'elle, elle en avait vu en vrai.
Suite au bruit de l'arbre qui était tombé, Kuroya détourne la tête et spyjer en éprofite" pour la coller un peu contre lui, il parle mais Kuroya n'entend rien, piquant un fard et en plein dans sa surprise, même si c'est ça qu'elle souhaitait.

N'ayant guère tout écouter, l'élue marche toujours mais plus lentement, tout à analyser avec grand plaisir tous les sentiments qui l'assaillent.
Après un silence, elle dit:

"Heu... je dois admettre que... je ne sais pas quoi faire, ou comment réagir.
En fait tout ça me pertube même si c'est agréable..."

Elle rougit après "agréable" pour continuer.

"Et si on s'arrêtait, on pourrait parler comme ça hein?"

Dans une posture difficile, elle ne sait pas signifier, par incapacité de montrer correctement ses sentiments, qu'elle voudrait vraiment se faire embrasser.

La situation étant... un peu tendue, Kuroya hésita un moment puis s'assit à côté de Spyjer, elle commençait à avoir froid malgré le coeur qui palitait et son manteau, il faisait plutôt glacial.
Spyjer lève la tête vers le ciel et il commence à neiger un peu, puis un peu plus.
Kuroya en profite, prenant son courage à deux mains, pour surmonter ses tourments intérieurs et se rapprocher, collant carrément Spyjer.
Elle avait bien compris que ça n'avancerait jamais si elle ne s'y mettait pas elle-même.

°° Rhôôô... °°

Rougissant un peu, elle ne put s'empêcher de se demander où elle voulait vraiment en venir car elle agissait plus par écoute de son instinct en ce moment.

Spyjer l'enveloppa de ses bras et posa sa tête lui aussi, elle était bien comme ça, bien qu'ayant froid, son coeur l'empêchait de frissoner. ^^
Un silence se fit, un peu gênant sur les bords, comme si les deux amoureux (on va dire ça maintenant^^) avaient de dire quoi que soit qui casse ce beau tableau.
L'élue se sentait réchauffer tout doucement, c'est vrai qu'à plussieurs on a plus chaud... surtout dans ce cas-ci. ^w^
Elle étreignait les vêtements de Spyjer de ses mains devenues très douces et chaleureuses.

°°S'il n'y avait pas ce froid, je resterais là très longtemps...°°

Le temps passe et il commence à faire sombre, le crépuscule remplace le jour et sa lumière.
Kuroya n'en put plus d'attendre et dit comme s'il y avait le feu au lac, relevant sa tête pour de diriger dangeruex vers celle de Spyjer, bien décidée à démarer les choses.

"Embrasse moi..."

Kuroya sentit soudain Spyjer qui semblait avoir un stress, il dut même se dégager de l'agréable situation et s'allongea.
L'élue n'y comprenait plus rien, que se passait-il??
Elle regardait Spyjer avec inquiétude, ne sachant si elle y était pour quoi que soit dans ce phénomène, et laissa couler un peu de temps car déboussolée, avant de poser une question.

"Qu'est-ce qui se pase? C'est à cause de moi?"

Visiblement inquiéte et perplexe, l'élue de l'ombre sentait pour la première fois de sa vie son coeur avoir mal, d'une façon très particulière, à la suite de ce sentiment qui était au moins le sentiment d'inutilité.

Elle s'agenouille auprès de Spyjer en sachant pas du tout quoi faire, elle devait faire un peu cruche sur les bords...

Spyjer semble se réveiller d'une douleur.
Elle ne comprit qu'à moitié sa réponse, son coeur? Qu'avait-il donc, son coeur?
Le regard plongé dans celui de Spyjer et inversément, l'atmosphère devait sembler des plus idéales de loin.
La seule preuve de la situation vue de loin est le sang qui tâche la chemise.
Il l'enlève et Kuroya peut voir un quelque chose assez bizarre.

"Volé? C'est pas grave ça... ^^
Mais c'est quoi cette cicatrice? C'est ça qui te fait mal?"

Apparemment de splus concernées par la santé de Spyjer, Kuroya compte bien obtenir une réponse.

Citation :

-Je vais tout t’expliquer. Il y a un mois et demi, j’ai voulu mettre fin à mon existence, j’ai fais une tentative de suicide avec mon pouvoir mais il me restait encore un souffle de vie et c’est à ce moment là où une personne est venue et ma sauvé la vie en me conduisant à l’hôpital.

Pour ce qui me fait mal ce n’est pas la cicatrice mais mon pouvoir, Quand je t’ai embrassé mon cœur s’est emballer et mon pouvoir s’est libérer et le fer contenue dans le sang c’est rassembler pour trouer la peau voila pourquoi j’ai mal.

L'explication de Spyjer, des plus complètes, posait un fait accompli et ennuyeux en ce qui concernait les relations entre entre eux deux.
D'abord, le fait qu'il avait tenté un suicide désolait Kuroya, ça c'était bien dans le sensn qu'elle avait maintenant envie de materner un peu cet agneaux égaré... mais la deuxième était profondément gênante:
Si à chaque fois que son coeur s'emballait, ça provoquait la même chose, alors ils ne pourraient pas aller bien loin.

"Dis, n'essaye plus de te suicider, tu me tuerais aussi... et puis, pour ton pouvoir, ça peut s'arranger hein?"

Regard plein d'espoir en regardant l'élu.
La scène fit presque oublier à Kuroya qu'elle avait froid, il faudrait qu'ils rentrent bientôt pour ne pas geler, ou reprendre leur marche.

Contente de ce que venais de dire Spyjer en souriant, elle acquièsce très positivement.
Elle n'avait pas remarqué les petits défauts physiques soudain de Spyjer et elle prend la amin de Spyjer en rougissant un peu.

"Oui, il ne faudrait pas que t'attrapes la crève hein?"

Loin de se rendre compte de l'état de santé de Spyjer qui était des plus instables, Kuroya se rapproche et serre la main de Spyjer en se demandant si elle n'était pas en train de rêver dans son lit.

Un temps passe, ils marchent tranquillement pour rentrer et Kuroya demande à Spyjer:

"Au fait, tu es à quelle chambre? Ce serait utile pour qu'on... se revoie... tu crois pas?"

Après sa réponse, elle lui écoute où se trouve la sienne afin que chacun puisse visiter celle de l'autre.