Les fantomes du passé ( libre )

Invité

Il faisait nuit sur le lac, l'eau lac refletait la lune clair, qui était le seul point limineux aux alentours, mais étant donné que l'astre nocturne était dans sa forme la plus grande, il illuminait donc bien l'endroit. Un homme de grande taille marchait au bord de se lac, il avait les cheveux vifs argent, c'était Karak El'shar. Ses yeux bleus fixaient le sol, quand soudain il entendit une voie lui dire :

Assassin, tu m'as tué !

Il regarda aux alentours, rien. La voie reprit et il ne vit toujours rien, il commença a s'énerver, les tenebres l'entourerent, il était presque invisible dans la nuit. La voie revint, accompagnée d'un flash back de la vie de l'homme aux cheveux d'argent :

* Un homme rentra dans l'appartement ou se trouvait Karak, ce dernier était habillé comme a son habitude, mais il avait l'air plus jeune. L'homme qui était rentré le regarda d'un air méprisant et lui dit, voyant que l'appartement était en bordel :

" Tu fais vraiment rien ! Tu n'es qu'un bon a rien, sale assassin, tu as tué ta mere ! je devrais te tuer a mon tour !"

L'homme eut un hoquet, puis s'avança vers Karak en titubant. L'homme était le pere de Karak, il lui attrapa les cheveux et lui mit un coup de poing dans le ventre, il lui mit un coup de pied une fois que l'adolescent fut a terre. L'insultant. *

Karak revint de son flash, il avait son Katana dans les mains et fouettait l'air de son sabre, il haletait et transpirait, il s'agenouilla et un autre flash arriva, celui ci un peu plus tard dans sa vie :

* Le meme homme entra dans l'appartement, il était plus ivre que d'habitude, il insulta encore son fils, celui-ci avait pris de la musculature depuis la derniere fois qu'il avait été battut. L'homme titubait encore et continua a insulter Karak, il voulut lui mettre un coup de poing, mais Karak l'évita, et contre attaqua, il mit un coup de poing a son pere ,puis un coup de pied, il frappait de toute ses forces en souriant, il était heureux de se defendre, il mit un ultime coup sur la gorge de son pere, qui s'écroula sur le sol mort. Pendant leur bagarre, il avait pratiquement détruit toute la piece de l'appartement. Deux personnes entrèrent, se demandant le berceau du rafus qui venait de l'appartement. Il virent le corps du pere de Karak etendue au sol, tandis que le fils lui regardait le cadavre en souriant, les deux personnes insultèrent Karak, l'accusait. Des tenebres envahirent l'appartement, entourèrent Karak puis les deux personnes qui se trouvait sur le seuil de la porte. Ils crièrent subitement, attaqué par les ombres, les ombres disparurent, ils étaient étendue sur le sol, eux aussi mort. Karak rit.

Il s'enfuit de l'appartement, erra dans la rue. Une personne le poussa, puis une autre le poussa, ils lui reclamerent de l'argent, il n'y avait pas pensé, il n'en avait pas, il tua les voleurs, qui devenaient trop taquin avec lui, avec quelque coup de poing bien placés. Il retourna a l'appartement et récupéra tout l'argent qu'il trouva, il s'enfuit par la fenetre par la suite, car il entendit du bruit dans l'endroit ou il avait vécu. *

Toujours agenouillé, Karak avait des flashs qui venaient. Il se voyait dans la rue, puis dans la foret, se battre contre quelqu'un essayant de lui voler ses biens, se voyant acheter un Katana, apprenant a s'en servir, tout venait subitement, il transpirait, il avait son katana en main, il faisait des moulinets dans le vide avec. Il s'arreta soudain, les flashs étaient partis. Il s'agenouilla, et remit son katana au fourreau, puis il de l'ombre s'envahissait autour de lui, il était enervé a cause des flashs.

Leila sortit de l'Académie après son entrainement habituel. Elle marcha dans la forêt. N'importe où. Un coup elle tournait à gauche, un autre coup à droite. Elle avait l'intention de s'isoler, loin du brouhaha de Shima, du bruit perpétuel des élèves... En début d'après-midi,la jeune fille fit une pause, et, avisant l'arbre le plus proche, grimpa sur une branche à deux enbouchures et se cala aussi bien qu'elle le put. Au départ, c'était pour faire une sieste, mais la mélodie des oiseaux, le bruissement des feuilles, le vent qui soufflait de temps à autres ne la berçait pas. Au contraire. Pendant deux heures, ce ne fut que des pensées mélancoliques voir philosophiques qui obstruèrent son esprit.

La jeune Elue reprit sa ballade, sereine comme jamais. Comme si la nature la regorgeait d'énergie et effaçait ses pensées obscures. Son pouvoir detecta un lac, pas loin d'ici, à quelques kilomètres.

L'automne faisait roussir les feuilles. La forêt était rouge et la jeune fille pataugeait dans les feuilles mortes, brisant ainsi le silence de la nature. En plus de ça, les jours racourcissaient. Il faisait presque nuit. Déjà, on pouvait deviner que ce soir là serait une nuit de pleine lune. Sur cette pensée, Leila décida de passer la nuit dehors.

Ecartant une branche d'un chène, la jeune Elue de l'Eau apperçut à quelques mètres, le lac reflettant la grosse lune. Un sourire d'émerveillement se dessina sur ses lèvres tandis, qu'épuisée, elle s'asseyait doucement au dessus de l'eau brillante au bout d'un ponton en bois. La nuit tombait vraiment, et même s'il faisait noir, on arrivait à y voir clairement. Laissant glisser sa main sur la surface de l'Eau, Leila, perdue à nouveau de ses pensées fut intriguée par un bruit venant de la lisière de la forêt... C'était comme s'il y avait une lutte.

Leila se leva, les sens aux aguets. Silencieusement, elle s'approcha du bruit, grimaçant lorsque ses pieds faisaient craquer les brindilles et feuilles mortes. Un petit coup d'oeil. A travers le feuillage elle apperçut un jeune homme, agenouillé, faisant glisser son katana dans son fourreau. Visiblement, il était seul. S'était il battu seul ? Haussant les sourcils, la jeune Elue resta immobile.

Invité

Karak revint au calme, les ombres autour de lui se dispercèrent, il enleva ses mains de son foureau et les posa au sol, il haletait encore un peu.Il ferma ses yeux bleus et entendit un bruit dans les buisson près de lui. Il se leva d'un bond, et pivota vers l'endroit ou il avait entendu ce bruit. Il mit la main a son fourreau, et regarda la penombre, il voyait relativement bien dans la nuit, car il était habitué au noir, et de surcroit la lune était pleine et éclairait bien la nuit. Il vit une personne dans les buissons, il la regarda essayant de percevoir ses formes, d'après celle-ci, c'était une jeune femme, il regarda vers cet endroit, ne relachant aucunement sa prise sur son arme, il avait réfléchit au faite que les personnes ici utilisaient la magie et non la force brute. Il regarda donc les buissons et dit :

Qui est là ? M'avez vous vu dans cet etat ?

[Beuh, la page est super grande ><]

Leila porta la main à sa bouche et se figea. Et Mmee...je vais me retenir!!. Le jeune homme jeta un regard circulaire avant de la repérer. L'Elue écarta les branches d'un geste et alla en avant, sortant de l'ombre. Un silence se fit, après les paroles du garçon qui résonnaient encore à ses oreilles. Plus un bruit. Même les oiseaux nocturnes avaient arrêté leur chant.

La jeune Elue plongea ses yeux bleus dans ceux de l'inconnu. Il avait de long cheveux couleur argentés brillant sous le reflet de la lune. Il avait l'air un peu effrayé, comme si, Leila avait vu quelque chose de secret.
Pourquoi mentir ? Malgré tout Leila restait un peu méfiante. Puis, pinçant les lèvres, dans le froid de cette nuit d'automne, elle répondit au jeune homme.

"Ouais."

Leila tint son regard. Elle ajusta calmement une mèche génante de son visage qu'elle cala derrière son oreille droite. Elle relaissa tomber sa main au long de son corps. De nouveau un long silence. Pas de réactions. Haussant les sourcils, elle demanda, d'une voix claire qui trouait à nouveau le vide qui s'était créé.

"Un problème ?"

Invité

[ Ouais grande ]

Karak avait relaché la pression sur la poignée de son Katana, et remit ses mains le long de son corps il se redressa après avoir vu la jeune fille. Elle aussi avait les yeux bleus, bien que moins brillants que les siens. Le vent se leva, soulevant les cheveux couleurs vif argent de Karak El'Shar. La lune faisait brillait ses cheveux plus intnsément qu'en pleine journée, surement parce que la couleur argent brillant ressortais dans la nuit, surtout sous une lune aussi etincelante.

La jeune fille avait donc vu Karak dans son état de skyzophresnie, il s'en moquait, mais preferait s'expliquer. Il ouvrit la bouche pour répondre à ce que son interlocutrice venait de lui demande, s'il y avait un probleme, il dit :

Un probleme, non pas réellement, si ce n'est les fantomes de mon enfance, mon passé, qui surgissent d'un coup là, mais d'un coté heureusement qu'ils viennent de surgir dans un moment comme celui-ci ou peu de monde peut me voir, et comme ils viennent de surgir, il ne le feront pas une autre fois, je m'en suis libéré, et maintenant ça me fait rire que je sois tomber dans un etat aussi pitoyable, et grace a celà, je me rend compte que je sais comment utiliser mon pouvoir, ces fantomes sont peut etre là pour me rappeler comment utiliser mon element. Et voilà que je commence a trop parler. Je vous prierais de ne parler a personne du peu de ce que vous avez vu. Je peux, si vous le souhaitez vous raconter ce que j'ai vu, mon enfance, ma jeunesse. Enfin, si vous le souhaitez, et si ça peut vous empecher de parler, car j'ai un autre moyen pour empecher quelqu'un de parler, celui-ci se trouve dans mon fourreau sur mon flanc gauche, et j'aimerais ne pas l'utiliser sur un visage de jolie jeune fille.

Karak regarda la jeune femme. Il lui fit un legé sourire. Puis regarda la lune et dit :

La lune est magnifique cette nuit.

En effet voir cette astre aussi brillant dans un ciel noir sans nuages était une chose rare, ce ciel était aussi fortement remplie d'étoiles, c'était une nuit étoilée, une de celles ou Karak aimait sortir se promener pour réfléchir, ou s'entréner avec son sabre.

[ désolé si mes postes sont relativement courts! ]

Un petit sourire étira ses lèvres pour s'effacer aussi vite qu'il était apparu. Etait ce une menace ? Un léger haussement d'épaules l'anima tandis qu'elle verifiait dicrètement que son petit sabre se trouvait toujours là. On ne sait jamais. Sa main tatait la poche de sa veste et buta sur l'arme. Bon, c'était déjà ça. Si elle avait un quelconque problème avec ses pouvoirs, elle pourrait toujours s'y raccrocher.

Leila s'approcha silencieusement du jeune inconnu, la tête levée, admirant l'astre qui surplombait le ciel parsemé d'étoiles. Elle baignait dans la luminosité, faisant découvrir les traits de son visage. Puis, elle rebaissa la tête, et scruta le jeune homme qui se trouvait maintenant à deux ou trois mètres. Ses yeux bleus croisa à nouveau les siens.

"Magnifique" répéta-t-elle, approuvant la parole de l'homme aux longs cheveux argentés.

Puis, la jeune femme repensa aux premières paroles, laissant un silence retomber à nouveau. Pourquoi irait elle parler d'un garçon qui était en train de se "battre" tout seul... Déjà qu'elle n'était pas très sociale, mais là, c'était vraiment abrupte. Mais bon, il ne la connaissait pas, et la méfiance était tout à fait normale. Toujours est il que Leila, avisant une souche d'arbre mort, décida d'en savoir un peu plus. Se posant sur le tronc, elle brisa à nouveau le silence.

"Raconte-moi..J'ai tout mon temps.." dit elle calmement avant d'ajouter, avec une pointe de froideur "Mais si vous songez à ce qu'il y a sur votre flanc gauche, je préfère te prévenir que la jeune fille saura riposter.."

[c'est plutôt les miens qui sont courts..Désolée --°]

Invité

Karak considera Leila et répondit :

Peut etre que la jeune fille saura riposter.

Karak se retourna et regarda le lac, il s'approcha de l'eau, s'écarta de la jeune fille, puis il dit :

Tu veux donc connaitre mon histoire, mon passé, des mémoires qui viennent de resurgir tout a coup, et bien soit, je vais commencer par mon enfance.

Karak s'arreta de parleret chercha que dire, réfléchissant, essayant de se rememorer son passé, il en vint a dire :

Je vais commencer par mes 4 ans, l'époque la plus lointaine a mon esprit, et encore là, je ne me souviens que de quelques eléments. Je peux deja te dire que ma mere est morte a ma naissance, après m'avoir donné la vie, ce que mon pere ne me pardonna pas, m'accusant de l'avoir tuée.

Je prefere, finalement, commencer par ce que je viens de voir, j'en reparlerais surement plus tard. Ce que j'ai vu, donc, est une partie de ma vie, celle ou j'ai tué mon pere, en lui brisant le cou, et tué mes voisins le jour meme. Puis j'ai vu mon errance dans le monde a la recherche de Shima Andaru.

Revenons a mon passé, je suis né sur un bateau il y a dix-huit ans, ma mere mourrut donc a ma naissance. Mon pere, cet imbécile, m'accusait donc de l'avoir tué. Il m'éleva mal, et ne m'a jamais donné de nom ni de prenom, je n'ai d'ailleurs pas connue le sien, il me battait souvent, il ne m'envoyait meme pas a l'école, je ne sais meme pas si quelqu'un avait connaissance de moi. A 4 ans, mon pere me battait, moi je ne recherchais que son amour, il n'en avait pas, je devint donc autonome très tot, etant donné que j'ai toujours du faire tout seul. J'ai donc pris des livres chez moi, copiant mon pere, l'imitant, mais je ne savais toujours pas ce qu'il y avait d'écrit sur les livres, je commençais donc a regarder la télé. Mon pere me parlais peut, a part en mangeant, oui, en effet il me donnait quand meme a manger, seul endroit ou il m'éduquait vraiment, a table. Je lui demandais de m'apprendre a lire quand j'avais cinq ans, il me regarda bizarrement, et il m'appris a lire et a écrire, disant que cela ne me serait de toute façon pas utile, et qu'il avait du temps libre.A six ans je savais lire et écrire. Il n'y eut pas d'évenement important après mes six ans.

A huit ans cela changea, mon pere, qui jusqu'alors m'ignorais et m'insultait commença a me battre. J'en souffrais, a partir du jour ou il leva pour la premiere fois la main sur moi très violament, je me choisis un nom que mon esprit avait inventé, je me nommait a présent Karak El'Shar. Je décida que ma couleur serais le noir, couleur du dueil, pour dire que j'abandonnait mon passé. J'étais très avancer pour mon age, si je regarde mon passé maintenant.

Mon pere rentrait toujours saoule, et me battait de plus en plus, je detesait cela. Je commançais a lire des livres ou j'appris des technoques de combat, et d'autre livre ou j'appris a me servir d'une arme. Je regardais des film de combat, de kung-fu, et je sut me battre. Mais c'est seulement a l'age de quinze ans que je me debattit. Mon pere mourrut d'un coup, sur le cou. Et mes voisins, qui vinrent, furent emporter par les ombres provoquées par ma colere. Je me demandais qu'elle magie avait provoqué cela.

Cette magie, je l'utilisais, que quand j'étais énervé, j'appris l'existence de ce lieu, Shima Andaru, je décidais d'y aller. Sur le chemin, j'acheta un Katana, et appris a l'utiliser. Tuant quelque personne aux passages, je suis maintenant très fort avec cette arme.

Finalement j'ai atteint Shima Andaru a l'age de 18 ans, je me nomme Karak El'Shar, appelle moi Karak. Maintenant, qui es-tu ?

Leila posa ses coudes sur ses genoux, son menton dans ses mains, et écouta attentivement le récit de Karak. Mort de sa mère dès la naissance..Meurtre de son père.. De ses voisins..Mh..Pas très gai tout ça.. De toute façon, elle s'attendait à un truc de ce genre. Tous les Elus, à part quelques exeptions, avaient un passé misérable. Ca faisait sûrement parti du marché... Le jeune homme termina son histoire et Leila grimaça. Comment pouvait il le raconter comme ça, à la première qui lui demandait.. Puis, il relança le sujet, mais sur elle cette fois.. Une simple question..

L'Elue de l'Eau fut destabilisée. Cette simple question lui faisait perdre la face. Non, non pas possible. Elle inclina légerement la tête, et fit mine d'être interressée par la souche d'arbre qui n'avait pourtant rien de particulier.. Elle voulait s'en aller. Elle s'était promis de ne pas repenser à ce passé merdique qui était le sien. Et puis, quand elle y pensait, elle n'avait plus l'air d'avoir si confiance en elle.. Mais refuser serait vraiment..lâche, surtout que son passé n'était pas pire que celui de son camarade. Dans le même genre quoi.. Elle se décala discrètement, se cachant dans l'obscurité d'un arbre. Ainsi, elle serait peut être un peu moins..stressée?

Tordillant ses mains, soufflant un bon coup, se remémorant tout bien comme il fallait, Leila se lança.

"Ne t'attend pas à quelque chose d'exeptionel.. Mh.. Bon, tout d'abord, j'm'appelle Leila. Leila Inaka. J'viens du Japon.. Par où je vais commencer..? Ah..! Bon, quand je suis née, j'étais déjà le cinquième enfant. Mais j'étais la seule fille. Mes parents étaient donc un peu plus..Enfin, ils me chouchoutaient..."

A cette pensée, un sourire mélancolique se dessina sur ses lèvres rosies par le froid.

"Mes quatre frères étaient donc jaloux.. Mais ce n'est pas vraiment important.. Un jour.. mes parents qui travaillaient dans une asso' secrête..J'connais donc pas le nom.. Juste un jour, ils sont partis, m'ont fait la bise tandis que, très calme, j'avais refermé la porte derrière eux.. Ils ne sont jamais revenus. Un message par téléphone nous ont prévenu qu'il y avait eu "un truc qui s'était mal passé".. Bref, tout ça pour dire que je suis restée seule avec mes quatres frères qui me detestaient, et la charge de la famille pesait sur les épaules du plus grand.."

Petite pause. Silence. Karak ne disait rien, et elle n'osait pas relever la tête. Il fallait finir.

"Mon grand frère rentrait ivre tous les soirs ou presque.. Il.. Il m'en voulait. Il me battait jusqu'à qu'il.. soit soulagé. J'avais sept ans. Il y a un an, j'étais encore là-bas.. Ma seule liberté étaient les cours, où je travaillais sérieusement.. rejetée par les autres.. M'enfin.. Mes pouvoirs m'ont sauvé de tout ça. Un jour, j'étais..on peut le dire..très en colère, j'ai inondé toute la maison.. Mes frères, furieux, m'ont mis à la porte. J'ai erré au moins six mois dans la rue. J'ai appris à manger très peu, à être autonome, à me débrouiller seule, à découvrir la vie.. la vraie. Un jour, j'ai rencontré un Papi. Mon aura l'impressionait. Il m'a hébergé quelques temps avant de m'avouer qu'il sentait que j'avais des pouvoirs. Il était au courant de tout ça. Et il m'a conduit ici.."

Leila se redécala. La luminosité de la lune l'éblouit. L'astre rond était maintenant très haute dans le ciel. Presqu'à la descente.. Puis, la jeune Elue plongea enfin ses yeux dans ceux de Karak, un peu mal à l'aise..

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