ETAT CIVIL
Nom* : Eïrys
Prénom* : Sakura
Age *: 17 ans
Date d'anniversaire *: 13 janvier
Pouvoir Contrôlé*: la foudre
Clé de l'Esprit *: Che Il Lampo Lo Guida Versio La Magia [Que la foudre me guide vers la magie…]
PHYSIQUE
Taille *: 1m68
Poids* : 52 kg
Couleur des cheveux* : D’un roux clair assez vif, comportant de nombreuses mèches grises et blanches naturelles.
Couleur des yeux *: Gris très clair, presque transparent, avec des reflets verts presque imperceptibles.
Couleur de peau *: Sakura est toujours d’une pâleur maladive, elle ne bronze jamais, ne prend jamais de coups de soleil.
Vêtements le plus souvent portés* : Sakura porte le plus souvent une robe noire, et une très légère veste en soie rose pâle.
Courte description des Ailes du Coeur* : Ses ailes sont d’aspect angélique, dont les plumes sont transparentes, et sont parcourues de filaments électriques. Elles laissent derrière elles un léger halo gris pâle lorsqu’elles bougent, et sont de taille assez grande.
Particularités : (cicatrice, grain de beauté, etc) : Une longue cicatrice qui orne la chair de son poignet, acquise lors de son tragique accident, dans sa jeunesse. Il semblerait que celle-ci soit parcourue de fibres électriques lorsque Sakura utilise ses pouvoirs. Des cicatrices sur la gorge, sur la jambe, sur le ventre et sur la nuque.
MORAL
Qualités *: D’une nature enjouée, Sakura aime être avec ses amis et semble prête à tout pour eux. Elle sait garder son calme dans les moments graves, savoir faire preuve de courage et ne montre jamais ses faiblesses.
Défauts* : Sakura possède un caractère spécial qui fait d’elle quelqu’un de très ironique. Elle aurait donc la fâcheuse tendance de ne rien prendre au sérieux. Elle est également très maladroite, têtue comme une mule et cache sans arrêt ses sentiments et ses faiblesses.
Relations avec autrui : Assez mitigée, tout le monde l’a trouve étrange.
Amis : Quelques personnes de Tara, mais elle a coupé les ponts peu de temps après avoir décidé de quitter la citée.
Ennemis : Personne, à son souvenir.
Goûts et loisirs : Sakura aime être avec ses amis. Elle aime également étudier encore plus profondément son pouvoir, l’améliorer, et partager ses connaissances avec les autres.
Buts dans la vie : Maintenant qu’elle a découvert ce qu’elle cherchait, elle désire rattraper le temps perdu.
Particularités : Elle cache souvent son visage, et n’aime pas qu’on parle d’elle.
HISTOIRE
Origines* : Elle a vécu quatorze ans en Irlande, puis a déménagé au Japon pour vivre avec sa famille d’accueil jusqu’à l’âge de seize ans.
Passé *:
** Flash Back **
Un orage faisait fureur tout au dessus de Tokyo. Sakura, petite fille aux longs cheveux roux et gris, regardait la pluie s’abattre sur le sol et créer de petites effluves d’eau sale entre la terre boueuse et le chemin de cailloux. Les éclairs frappaient le ciel, déchirant les constellations et provocant de lourds bruits, comme si là-haut, les Dieux s’amusaient à casser bon nombre de vases en porcelaine, tous en même temps, et dont le son était décuplé par des micros invisibles. Oui, c’était ce qu’elle pensait, elle, fillette de dix printemps, dont l’imagination débordante la rendait lunatique, toujours fourrée dans ses rêveries.
Inconfortablement assise sur le rebord de la fenêtre giflée par la pluie, elle fixait l’horizon noircie par les nuages. Parfois, son petit visage angélique était éclairé par des éclairs silencieux, projetés comme un flash d’appareil photo. Sakura se plaisait à s’imaginer, dans le ciel, des centaines de petits hommes en pagnes blancs, appuyer sur le bouton qui comprimait une image dans une boîte noire, pour immortaliser un moment bien précis. Un sourire vint s’afficher sur le visage de la petite fille, qui caressait désormais la vitre froide. Et puis, soudainement, elle cria. Son regard s’était figé sur une tôle ondulée, sous laquelle se mortifiait un chaton, blanc comme neige, et trempé jusqu’aux os. C’était son chat, qui, en ce moment même, était peut être devenu sourd quant aux sons trop forts de l’orage. La petite fille sauta de la fenêtre, pour atterrir sur le parquet du salon, avant de se ruer vers la porte d’entrée.
Elle l’ouvrit d’un seul coup de paume, et se mit à courir sur le sol où s’enfonçaient ses pieds. Lorsqu’elle arriva près de la tôle, elle n’entendit pas le miaulement plaintif du chaton, tant l’orage était bruyant. Elle passa une main sous la plaque de métal, caressa l’animal trempé et lorsque sa peau effleura la tôle, un vif éclair vint la percuter.
***
Il faisait froid dans cette grande pièce blanche. L’air semblait rare, lui ramenant aux narines cette désagréable odeur d’antiseptique. Et puis il y avait aussi ces bruits de machines, celles qui résonnaient à ses oreilles de façon meurtrière, celles qui voulaient apparemment lui briser les tympans.
Sakura ouvrit lentement ses paupières, brusquement assaillie par la lumière trop vive des néons qui pendaient au dessus de son lit. Elle se sentait lourde, ses membres pesaient sur le matelas alors qu’elle mobilisait toutes ses forces pour lutter contre cette impression d’être ankylosée. Ca n’était peut être pas faux, après tout. La jeune femme arriva alors à s’asseoir, avant de constater avec surprise que ses bras étaient truffés d’aiguilles, qu’un masque avait été déposé sur sa bouche pour lui envoyer de l’oxygène, et que cette chambre n’était pas la sienne. Sa chambre… Mais à quoi ressemblait-elle, déjà ? En avait-elle une au moins ? Essayant de se rappeler l’aspect de cette pièce qui fût jadis sienne, elle commença à paniquer. Elle l’avait oubliée ! De l’emplacement de son lit à la couleur du papier peint, tout n’était que de fragiles bribes d’images, manquant de s’effriter si elle cherchait à y passer trop longtemps la main dessus.
« Sakura ! Ma fille ! Ma petite fille est réveillée ! »
Une voix féminine l’avait tirée de ses pensées, tandis qu’elle était sauvagement attirée contre une femme. L’odeur de celle-ci ne lui était pas méconnue, mais elle la repoussa vivement avant de la toiser. Maladivement, elle tenta de prendre la parole, mais aucune parole ne vint sortir de sa gorge, ses cordes vocales ne laissant qu’un son tressauté de vieillard asthmatique. La jeune fille tâta légèrement sa gorge, avant de se laisser tomber sur son oreiller, découragée. Elle se faisait du mal pour rien. La femme, quant à elle, posa une main fiévreuse sur son front, souriante jusqu’aux oreilles. Mais Sakura repoussa sa main. Elle ne reconnaissait pas celle qui était sa mère. Non, son visage ne lui disait rien du tout, elle aurait pu être une infirmière sans qu’elle ne s’en inquiète.
« Qu…Qu’est ce qui lui arrive ? Elle ne veut pas me voir ?
- Mais non ! Soit compréhensible, elle est sûrement fatiguée ».
Ce fût une voix grave qui répondit à l’inconnue. Et une main rugueuse se posa sur son front, et à nouveau elle le repoussa, fixant d’un regard presque peureux l’asiatique d’une quarantaine d’années qui la regardait, l’air perplexe.
« Mon petit cerisier, tu ne me reconnais pas ? »
Petit cerisier ? Quel était ce surnom atroce auquel elle avait droit ? Certes, Sakura voulait dire Cerisier, en japonais, mais de quel droit cette femme osait-t-elle l’appeler ainsi ? La jeune adolescente secoua négativement la tête, avant de la caler dans son oreiller, de fermer les yeux et de feindre le sommeil. D’ailleurs, elle s’endormit presque aussitôt.
Dès les jours suivants, elle se sentit un peu moins comateuse. Sa gorge lui était moins douloureuse, mais elle se sentait toujours fatiguée, sentant le besoin de dormir pendant quelques heures dans la journée. Et puis elle était nerveuse. Les allées et venues trop courantes de ces deux inconnus qui affirmaient être ses parents lui était fort désagréable. Souvent, elle feignait de dormir lorsqu’ils passaient la voir, où elle les repoussait d’un faible geste articulé, grognant et cherchant refuge dans les creux moelleux de ses couvertures.
Et puis ce fût un matin, où la fièvre s’était emparée d’elle, qu’elle décida de poser cette fameuse question auquel elle n’avait jamais osé faire allusion auparavant.
« Pourquoi je suis ici ? Et qui sont ces gens qui me harcèlent tous les jours ? »
Elle avait radoté cette demande à chaque fois qu’elle s’éveillait, toujours dans la même journée, où la fièvre la faisait trépasser dans les voûtes d’un sommeil sans rêves. Ce fût la psychologue et le médecin qui vinrent, en fin de soirée, alors que la mère demeurée inconnue de Sakura s’abandonnait à l’angoisse de ne plus pouvoir approcher sa fille sans être menacée d’un coup mal porté. Après quelques minutes, où les deux spécialistes de la santé lui posèrent des tas de questions –notamment sur son passé-, la jeune adolescente éleva la voix en répétant maladivement :
« Qu’est ce que vous me voulez ? Qu’est ce qu’il s’est passé pour que je sois ici… ? »
Et finalement, elle finit par pleurer. Assise en tailleur, blême et fiévreuse, elle tenait son oreiller contre elle, comme un objet auquel il aurait été difficile de la séparer. Son père se racla alors la gorge, tenant sa mère sanglotante contre lui. Il commença à lui raconter cette difficile et surnaturelle fin de soirée, il y a de cela un an. Cet orage qui avait fait rage dans un ciel noir, et dont un des éclairs l’avait finalement attaquée lorsqu’elle avait voulu porter secours à Mister, son petit chat blanc. Elle avait donc sombré dans un coma d’une durée interminablement longue pour ses parents.
« Dans le coma ? C’est impossible, vous me jouez un tour ! »
S’écria alors Sakura, se relevant brusquement de son lit blanc, arrachant avec elle tout cet attirail médical censé la soigner. Mais elle allait bien, parfaitement bien. Même si elle pleurait avec abondance. La jeune fille se colla dos au mur le plus proche, apperçevant d’un coup d’œil son reflet dans le miroir de la salle de bain dont la porte était à demi ouverte. Elle contempla longuement son visage pâle, où n’existaient plus les charmantes tâches de rousseur et l’air enfantin très lunatique. Non, elle n’était plus comme avant. Disons qu’elle avait changé, moralement comme physiquement. Avait-elle réellement grandit d’une année ? Elle n’en savait rien. Elle ne savait même plus son âge.
« J’aimerais être franc avec vous, fit le médecin d’une voix grave à l’adresse des parents de Sakura. Je crois bien que le comportement de votre fille annonce très explicitement une perte de mémoire. Disons plus couramment qu’elle serait très probablement devenue amnésique, qu’elle ne se souvienne de rien, pas même de vous ou de tout ce qui l’a entourée depuis sa naissance…
- C’est impossible ! Coassa brusquement le père, tandis que la mère pleurait à chaudes larmes.
- Je crains bien que si monsieur… Après, je ne sais pas si votre fille désirera vivre à nouveau avec vous ou non. Mais qui sait, avec des exercices courants, elle retrouvera sûrement sa mémoire. L’espoir fait vivre, non ? »
La psychologue gloussa, triturant un stylo plume dans ses longs doigts maigres. Mais cela n’avait rien de drôle pour Sakura, qui, s’étant assise au sol, recroquevillée sur elle-même, se mit à crier dans la vaste chambre.
« Je veux partir !
- Tu vas venir avec nous, hein ? Murmura sa mère, dont les larmes coulaient sur ses joues piquetées de tâches de rousseur.
Non…je ne vous connaît pas, laissez-moi tranquille ! »
*** Fin du Flash Back ***
Sakura se réveilla en sursaut. Le front humidifié par une sueur froide, et le souffle saccadé par l’angoisse, elle venait sortir d’un long cauchemar aux détails presque effrayant. Elle venait de visualiser l’entière partie de sa vie –du moins ce dont elle se souvenait le moins, il y a de cela trois ans. La jeune femme se redressa péniblement dans son lit, étira ses membres comme un félin, tout en baillant le plus énergiquement possible. Il était tard dans la nuit, plus ou moins deux heures du matin. Elle ferma ensuite les yeux, laissa la lumière de la lune parcourir sa peau au travers d’un grand velux. Elle se souvenait maintenant. Elle se rappelait ces courtes années passées au sein de Tara, cette académie auquel elle avait longtemps été attachée. Et puis il y avait eu la guerre. Une guerre entre le peuple et les élus. C’avait été une bataille angoissante, où Sakura avait faillit perdre la vie. Failli seulement, puisqu’elle avait eu la chance d’être soignée au bon moment.
Et puis il y avait cette fin tragique. La mort de Zackt. Sakura fût vraiment perturbée par son décès. Si bien qu’elle quitta Thalïandre avant même de savoir ce qu’il s’y passait : chose qu’elle apprit quelques mois plus tard. Et tout sachant qu’elle pouvait rejoindre Shima en toute liberté, elle n’en eu pas le courage.
Sakura rouvrit les yeux, fixa la lune. Autant de souvenirs d’un coup, c’était assez difficile à digérer. Une haine profonde commença à naître dans son cœur. Elle s’en voulu soudainement d’avoir fuit ses amis juste après la fin de la bataille. C’était lâche de sa part. Et puis…elle ne savait pas pourquoi mais elle ressentait le besoin d’aller sur Shima. De les retrouver. Et même si ce n’était pas pour étudier, puisque la jeune femme avait été jadis la conseillère divine de la Foudre. Elle s’allongea, se rendormit.
Le lendemain, ses affaires étaient prêtes et elle était en route pour Shima, aussi brusquement qu’étaient survenus ses rêves.
Autres détails : ///
Comment avez-vous connu le forum? Par un e-mail de masse =)
Sujet: Sakura de retour xD 
Sam 6 Oct - 22:38
) xD 