Chambre d'Asuka, Leila et Mathilde

Mathilde pénétra dans une chambre, suivie de Leila. Elle jeta un regard circulaire, histoire de vérifier qu'elle n'était pas déjà occupée. Mais non, elle était bien vide. Alors elle rentra complètement, un léger sourire aux lèvres.

La déco était neutre, les murs beige, du parquet sur le sol. Il y avait trois lits, tous à deux places. Mathilde sourit, au moins elle serait à l'aise. Une unique fenêtre était entourée par deux des lits. Les rideaux étaient gris clairs, et des armoires tronaient à quelques mètres de chaques lits.

Mathilde désigna l'un des lits près de la fenêre et dit à la jeune élue qui l'accompagnait:

Voilà pour toi! Et je m'installe avec toi!

*A notre malheur!*

Elle se jeta sur le lit le plus éloigné de la fenêtre, morte de fatigue. Aux bouts de quelques instants, elle se redressa, et ouvrit l'armoire qui était au pied du lit. Dedans, tout semblait être là pour elle. Elle eut un sourire quand elle vit une moustiquiaire verte claire. Elle la prit puis l'accrocha au plafond. Elle changea sa housse de couette gris clair pour une verte, qu'on aurait dit faite de feuille. Elle posa à terre un tapis moelleux, toujours vert. Au moins là, elle était chez elle.

De nouveau, elle s'allongea sur son lit et ferma les yeux pour profiter de son instant de tranquillité. Soudain, elle se rappela la présence de Leila et demanda, les yeux toujours clos:

Alors ça te plait?

Mathilde se redressa, sentant le sommeil la gagner. Elle enleva sa veste de cuir, sachant très bien qu'elle ne supporterait pas la froisser ou l'abîmer en dormant. Elle répondit dans un grognement:

Laisse tomber, fallait bien vu que Michiyo n'est plus là!

Finalement, elle se leva carrément pour mettre la veste sur un cintre, dans la penderie, et en profita pour se changer. Elle attrapa un pyjama de soie blanche et alla le revêtir dans une des trois salles de bains, voisines de la chambre. Ce serait désormait sa salle de bain attitrée.

Elle mit son pyjama, et revint dans la chambre. Ses cheveux détachés sur ses épaules, ses vêtements blancs lui donnaient un air anglélique, malgré son regard ensommeillé.

Mais l'odeur de renfermé qui flottait dans la chambre l'empêcherait de domir. Elle se concentra et fit apparaitre une fleur odorante dans sa main, une sorte de lys croisé avec du lilas. C'était particulier, mais bientot, la pièce fut emplie de cette odeur estivale.

Elle n'avait même pas diné, mais elle se mit dans son lit, se roula en boule, un oreiller sous la tête, un dessus, et plongea dans un profond sommeil.

Le lendemain matin, Mathilde se réveilla de bonne heure. Elle sommeillait encore, les yeux clos. Derrière elle, une boule chaude la collait. Et pensa que ce n'était d'abord qu'un fruit de son imagination quand soudain la boule émit un ronflement sonore.

Mathilde sursauta, se cala le plus loin possible de la chose enfouie sous la couette, et souleva doucement celle ci. A sa grande horreur, elle aperçut Leila, dans un pyjama crado dont elle n'osait imaginer où il avait trainé. Elle commença par hurler, d'un dri strident et sans fin puis sauta du lit. Elle se posta face à la jeune élue de l'eau et lui hurla, complètement hors d'elle:

Mais t'es malade! C'est pas le dortoir des clodos mon lit! Sors de là!

Elle la secoua puis la tira hors du lit. Leila tomba au sol dans un boum pendant que Mathilde continuait:

Je vais devoir changer mes draps maintenant! Espèce de crado! Dégage d'ici!

Elle continua encore quelques minutes puis se mit à grogner, tout en changeant ses draps contre des propres qu'elle avait dans son armoire. Doucemement, sa colère retombait, mais elle n'était pas prête de pardonner à Leila. Quand elle eut terminé, elle chercha dans son armoire un vieux pyjama à elle et le tendit à Leila.

C'était un pantalon et un débardeur de soie rouge, aux motifs japonais. Par dessus le dévardeur, il était prévu de mettre un kimono que Mathilde donna également à Leila. Elle lui lança avec un air méprisant:

Tiens, et la prochaine fois que tu voudras salir mes draps, met ça!

Elle attrapa quelques vêtements, partit dans sa salle de bain et en ressortit, habillée d'un jeans, d'une veste en cuir et d'une paire de Converses. Ses cheveux étaient encor humides, mais bien peignés., signe qu'elle avait pris une douche. Autour d'elle émanait une odeur de myosotis. Elle se posta face à Leila, qui trainait encore dans son pyjama dégueulasse, attendant des excuses;

Leila avait passé une nuit sans songes, tranquille jusqu'au matin... Matin où l'hurlement de Mathilde la réveilla en sursaut. L'Elue de la Terre crisait, comme elle l'avait songé la veille. Malgré toutes les remarques aggressives que la jeune fille lui lança, l'Elue de l'Eau ne put retenir un bref sourire. Elle commençait à connaître le tempérament de sa colocataire, et même si c'était assez énervant, elle préférait ça que d'être seule.

Leila se releva du sol en marmonnant.

-Roh, la chochotte ici, on dirait qu'elle a toujours connu le luxe...

Malgré tout, Mathilde lui tendit un beau pijama japonais. Elle la regarda dans les yeux avant de le prendre et de le ranger délicatement dans son armoire bleue pâle. La jeune fille s'asseya sur son lit -pendant que sa colocataire partit faire sa toilette- et s'essuya les yeux pour bien se réveiller. Ensuite, quand la Conseillère Divine revint, elle partit pour se doucher et s'habiller.

Elle revint, avec les cheveux déjà secs et de l'énergie à revendre. La douche lui avait fait du bien. Mathilde avait l'air de bouder, comme une enfant. Leila remarqua un poste dans le coin de la chambre, mit la radio où il passait un très bon rock et revint vers sa colocataire.

-Allez, fais pas la gueule, je le referai plus t'inquiète pas, je ne resouillerai pas tes draps.

Elle rigola même si le fait que Mathilde ne soit pas aussi compréhensive et manque autant de tact dans ses phrases qu'elle l'avait imaginé. Leila changea de sujet, déterminée à zapper ce moment tendu.

- T'as quelque chose de prévu aujourd'hui ou voudrai tu bien m'emmener faire les boutiques ? demanda t'elle malicieusement.

Même si sa colère s'était calmée, elle n'avait pas l'intention d'être aimable avec Leila. Elle s'apprêtait à lui répondre d'aller se faire cuire un oeuf ( en moins poli) lorsque quelqu'un frappa discrètement à la porte. Mathilde alla ouvrir, prête à hurler sur celui qui la dérangeait dés le matin.

Mais elle trouva, au lieu de quelqu'un, sur le seuil de la porte, deux cartons de déménagement. Elle sourit, immédiatement calmée, et les poussa dans la chambre.

Mes affaires...

Elle en ouvrit un, le plus lourd, et en sortit une petite chaine hifi qu'elle installa sur une table, au pied de son lit. Elle fit les branchements puis retourna ouvrir l'autre carton. Dedans, il y avait une dizaine de livre qu'elle installa au premier étage de la table. Elle se tourna enfin vers Leila d'un air menaçant et dit:

Tu touche pas à ça!

Elle réduit ensuite les carton, à l'aide de son pouvoir, jusqu'à une petite écorce qu'elle balança par la fenêtre. Elle était enfin chez elle. Elle se dirigea vers la porte, pour sortir, quand elle se souvint de la qestion de l'élue de l'Eau.

Et pour que je t'emmene quelque part, tu rèves, à moins que tu t'excuse et que tu reviennes me voir quand je serais calmée.

Et elle sortit en claquant la porte.

Il était environ 19 heures 30 lorsque Mathilde revint dans sa chambre. Elle trouva Leila, assise à son bureau. Sans lui adresser un mot, elle se prépara pour aller diner. Elle avait passé une journée calme et tranquille, et sa colère s'était envolée.

Elle enleva sa veste de cuir qu'elle remit sur un ceintre, et revêtit un pull noir de laine fine, par dessus son débardeur blanc. Elle sortit de la poche de son jeans une dizaine de pièces qu'elle posa près de la chaine.

Elle était prête. En passant pour aller à la porte, elle se comptempla une seconde dans un miroir et recoiffa ses mèches rebelles. Dans le reflet, elle voyait l'élue de l'Eau, plongée dans ses dessins. Prise d'un soudain élan de bonté, elle proposa:

Allez viens! On va manger!

hj: tu fais le sujet stp

Il était environ 21 heures quand elle reparurent dans la chambre. Mathilde se dirigea immédiatement vers son armoire, d'où elle sortit un pyjama bleu clair cette fois ci, en lin. Elle alla se changer dans la salle de bains. Le T-Shirt descendait légèrement sur ses cuisses et une ceinture, qui semblait faite en tige de lys était nouée autour de sa taille. Elle avait accroché ses cheveux en une sorte de chignon tressé, et quelques mèches rebelles entouraient son visage.

Elle attrapa un livre et se blottit dans son lit pour lire. Au bout d'une petite heure, elle posa son livre et s'endormit, une expression sereine et calme sur le visage.

Leila sortit de la salle de bains au même moment où Mathilde sortait du dortoir. Après les petites finitions, elle partit au refectoire, prendre un bon petit déjeuné : bol de chocolat chaud, deux tartines à la confiture de kiwi accompagné d'un fruit. Elle repartit en direction de sa chambre d'une marche tonique, énergique.

Arrivée au dortoir, elle se laissa tombé sur son lit. Qu'allait t'elle faire aujourd'hui. Mathilde lui avait proposer de servir de testeuse pour une nuovelle arme mais elle ne comptait pas abordé le sujet d'elle même. Elle irait donc se réentrainer ou bien se baigner au lac... Pour le moment, elle alla se brosser les dents. Il était déjà dix heures trente.

Ce n'est qu'alors elle s'entrainait au combat avec son pouvoir dans sa salle de bains qu'elle entendit Mathilde arriver.

hs : désolée plus trop d'inspi"....

Mathilde pénétra dans la chambre. Elle s'était bien entrainée et maintenant, elle venait chercher Leila pour "l'expèrience". Elle commença par changer ses Rangers avec des simples Converses et son T-Shirt de cuir avec un simple débardeur noir, moulant.

Elle resta encore quelques instants à ranger ses vêtements, tout en songeant à l'endroit où elle pourrait enfin trouver l'élue de l'Eau quand un "plouf" sonore retentit dans la salle de bains de celle ci. Mathilde alla voir la cause de ce vacarme et trouva Leila, qui jouait avec des boules d'eau. Devant elle, le sol était trempé.

Mathilde s'avança et pesta:

Tu pourrais au moins t'entrainer ailleurs! Et il est hors de question qu'il y ai de l'eau sur le parquet ciré de notre chambre, compris?

Elle se souvint tout à coup de la proposition qu'elle avait l'intention de faire à la jeune fille et reprit, adoucie:

Alors, tu viens faire le cowbay?

Mathilde attendait toujours la réponse de Leila quand la porte de la chambre s'ouvrit. Elle sortit de la salle de bain et s'avança, pour voir Natsumi. Un sourire éclaira son visage mais il disparut dés que Leila fit irruption dans la chambre à son tour et que Natsumi ressorte. Mais Mathilde la retint:

Reste! Il y a trois places ici!

La compagnie de Natsumi la changerait un peu de celle de l'élue de l'Eau. Sa colocataire invivable serait plus facile à supporter, du moins l'espérait elle. Elle désigna le troisième lit, voisin de la fenêtre et reprit:

Tiens, voilà ton lit. Mais je te préviens, Leila est insupportable!

Elle se tourna vers cette dernière et dit:

Bon tu viens?

Et sans même attendre sa réponse, elle lui attrapa le poignet, se tourna vers Natsumi et expliqua:

On va faire un truc, installe toi en attendant. Ta salle de bain est là bas.`

Elle désigna la salle de bains qui n'était pas encore occupée, adressa un dernier sourire à son amie et sortit, entrainant Leila avec elle.

hj: Pour leila: je commence un sujet dans les bois ^^

Leila jetta un regard méprisant à Mathilde. L'eau qui était tombée par terre sêchait aussitôt.

-Pourquoi as tu toujours autant besoin de te plaindre ? demanda t'elle sêchement sans attendre de réponse.

Une voix qu'elle avait déjà entendue brisa l'ambiance tendue qui régnait dans la salle. Natsumi, la Conseillère Divine du Feu. cette dernière repartit en trombe dès qu'elle l'apperçut. A la grande joie de l'Elue de l'Eau, Mathilde la rattrapa et lui proposa de cohabiter avec elles. Leila espéra qu'elle allait resté, parce que Mathilde était insoutenable. Elle la supplia du regard, insinuant la même chose que ce qu'avait dite Mathilde à son sujet mais en inversant les rôles. La conseillère Divine de la Terre la saisit par le poignet, bizarrement accordant une attitude moins désagréable. Leila libéra son poignet d'un brusque coup de bras. S'il y avait une chose dont elle detestait, c'était que quelqu'un décide à sa place, et surement pas une plus jeune! Elle savait se débrouiller seule, depuis longtemps. Elle suivit sa colocataire d'un pas plus lent, saluant natsumi au passage.

- A tout à l'heure, lui dit elle un sourire qui se voulait rassurant.

Leila ouvrit la porte silensieusement. A cette heure de la journée, peut être qu'une de ses colocataires étaient en train de roupiller ou quelque chose dans le genre. Elle referma la porte en bois vernie, et esquissa un sourire devant la scène : Mathilde regardait Natsumi qui s'éveillait lentement. Apparement, l'Elue de la terre n'avait pas vu sa présence ici. Leila se dirigea sans faire de bruit vers son armoire et alla se changer dans sa salle de bains pour revenir quelques instants après, vêtue d'un débardeur noir moulant, d'un sarwel bleu, et ses habituelles Converses noires. Elle envoya un sourire à Mathilde et se posta à côté d'elle.

-Salut, lui chuchota t'elle.

Natsumi ne s'était pas encore bien réveillée, et n'avait pas prit conscience que deux personnes la regardait. Leila remarqua quand même qu'elle avait installé ses affaires, et prit le troisième lit possédant une couette rouge, contrastant avec la verte de Mathilde et la bleue, la sienne.

Natsumi n’avait pas ce qu’on pourrait appeler un sommeil tranquille. Elle voyait une nouvelle fois la vision qui la hantait depuis plus de deux ans ... Elle se réveilla alors en sursaut, couverte de sueur, au moment où l’arbre enflammé tombait sur un jeune homme, moitié intrigué, moitié effrayé. Elle rougit alors affreusement lorsqu’elle vit que les deux Elues la regardaient. Elle bégaya une sorte de :

_ Ah ... Euh ... Bonjour !

Elle tenta de sourire :

_ Je ... me suis endormie !

* sans blague ... Elles l’auraient pas deviné ! Quelle cruche mais vraiment ! *

Elle sourit alors une nouvelle fois puis avoua :

_ Bon, ok, je viens de revivre un truc affreux et ça vient de me plomber le moral !

Puis, elle regarda tour à tour ses amies :

_ Alors ? Cet entraînement ?

Mathilde lança un regard rapide à Leila et sourit lorsqu'elle vit que Natsumi s'éveillait enfin. Elle avait des petits yeux ce qui la fit rire légèrement, mais discrètement. Enfin, elle répondit:

Oui oui, pas mal.

Elle jeta un regard en biais à Leila. Elle préférait ne pas parler des différents qu'elles avaient pu avoir. Puis elle se souvint de ce qu'elle voulait faire au début: partir. Alors elle saisit vivement la poignée, et avec un dernier sourire pour les deux autres elle reprit:

Bon j'y vais.

Et elle sortit vivement.

Longtemps après elle revint dans la pièce, qui était vide. Son coeur était déchiré, et des larmes de cristal coulaient, douces, sur sa joue. Elle jeta un regard au lit de Natsumi, encore défait et s'assit dessus. Elle se glissa dans les draps de son amie, sachant que personne ne pourrait vraiment la remplacer. Et elle s'endormit, les larmes coulant encore au coin de ses yeux clos.

[Natsumi est déjà morte ou pas ? Je m'embrouille dans tout ça... :s/ bon je dis que oui...]

Leila sortit de la chambre à la suite de Mathilde. Une envie de prendre l'air près du lac la fit sortir, après avoir avertie l'Elue du Feu mal éveillée. En début de soirée, elle revint, le ventre vide mais une grimace déformait son visage d'habitude si serein.

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La jeune femme avait appris la nouvelle grâce au bouche à bouche, et avait failli cracher toute l'eau qu'elle buvait. Natsumi. Natsumi morte ? La jeune fille était sous le choc. Comment ? Ou ? Elle fronça les sourcils. Natsumi lui avait pourtant dit qu'elle devait partir loin d'ici. Avait elle fait des sous-entendus ? Bizarre. L'Elue ouvrit mollement la porte. Chambre vide. Elle en profita pour saisir l'Arc reposant dans son armoire. Leila se remémora ce moment partagé avec l'Elue défunte qui lui avait offert cet Arc après lui avoir apprit quelques bases. La main tremblotante de l'Elue de l'Eau caressa longuement l'arc rouge veiné.

Une larme naquit, trassant un sillon. Un soupir familier retentit dans le vide de la salle. Un revers de main. Larme effacée.

Leila reniflat discrètement et apperçut Mathilde dormant dans le lit de...Natsumi. Qu'est ce qu'elle devait souffrir. Après un intense moment de mordillement de lèvres, la jeune femme se coucha dans son propre lit et s'endormit au bout d'un long moment.

Leila ouvrit les yeux. Il faisait beau dehors. Elle se tourna machinalement vers le lit de Mathilde et la vit, triste comme jamais. Leila gémit doucement. Sur le coup, elle avait oublié le décés de l'Elue du Feu qui était aussi leur colocataire. Soupirant, elle se releva, alla prendre sa douche. Elle se vêtit des habits les plus sombres qu'elle ait pu trouvé mais ce n'était pas encore ça...

Délicatement, elle se posa à côté de Mathilde qui ne lui avait pas accordé une seconde d'attention, et passa une main amicale sur son épaule. Elle aurait voulu lui dire qu'elle était désolée, mais les mots étaient coincés dans sa gorge. Le silence régna donc.

Au bout de quelques minutes, elle se décida enfin.

-Mathilde, je...je suis désolée.

Mathilde sentit son esprit s'égarer, une fois de plus. Cela lui était insupportable, et elle s'efforça de revenir à elle. Mais rien, elle pensait, pensait encore, tellement. Trop. Au point que ce qui arrivait trop souvent était revenu, et qu'elle avait beau être là corporellement, sa conscience ne l'était plus.

Elle semblait, aux yeux de quiquonque l'aurait regardée, la tête plongée entre ses genoux repliés à elle, les yeux clos, somnolente. Sa respiration était lente et régulière, comme si elle dormait.

Soudain, elle sentit, comme une chose incorporelle, lui entourant les épaules. Ses sens étaient affaiblis, comme à chaques fois que son esprit s'envolait, mais elle savait qu'en fait, quelqu'un de réel était là, assis à coté d'elle. Puis elle entendit une voix lointaine, que, comme l'étreinte, elle savait proche.

Mais ce que lui dit la voix la troubla, et elle reprit ses esprit. Elle releva la tête dans un sursaut, comme sortant d'un mauvais rêve, et lança un regard triste à la personne, qui se trouvait être Leila. Dans un gémissement plaitif, elle répondit:

Merci. Désolée...je...j'étais partie.

Elle savait que ce n'était pas clair mais elle ne savait comme l'expliquer, et espérait que cela suffirait à Leila.