ETAT CIVIL
Nom* : Calypso
Prénom* : Jude
Age *: Quinze ans
Date d'anniversaire *: 30 novembre
Pouvoir Contrôlé*: Terre
Clé de l'Esprit *: Memento Mori , Souviens toi que tu mourras
PHYSIQUE
Taille *: 1 m 60
Poids* : 50 kg
Couleur des cheveux* : Noire
Couleur des yeux *: Noire
Couleur de peau *: Blanche
Vêtements le plus souvent portés* : Débardeur noir, chemise blanche, mini jupe plissée ou jean noir, New Rock.
Courte description des Ailes du Coeur* : membraneuses et transparentes, elles ont tendances à virer au vert foncé à la lumière.
Particularités : (cicatrice, grain de beauté, etc) : Une fleur de Lotus tatouée sur l’avant-bras gauche.
MORAL
Qualités *: Courageuse, elle a beaucoup de bon sens. Elle sait faire face calmement à toutes situations.
Défauts* : Souvent sur les nerfs, agressive, elle prend un plaisir sadique renforcé par son désir de vengeance à se moquer des autres, sans pourtant vouloir être véritablement méchante.
Relations avec autrui : moyennes quand elle le veut, sinon mauvaises.
Amis : ...
Ennemis : ....
Goûts et loisirs : elle aime les cigarettes, les chats noirs, la couleur argent, le Hard Rock, la pizza, être méchante. Elle n’aime pas la barbapapa, les gens gatés, le rose, les tigres, manger.
Buts dans la vie : Trouver un endroit tranquille pour vivre une vie normale mais solitaire.
Particularités : Etant donné que l’élue Mathilde, blessée et sur le point de mourir, lui a transmis ses pouvoirs, elle a déjà une connaissance innée sur Shima et maîtrise parfaitement bien son pouvoir sans avoir à s’entrainer.
HISTOIRE
Origines* : Anglaise
Passé*: (5 lignes environ ou plus)
Jude est née dans un quartier pauvre de Londres, de père inconnu et de mère exessivement jeune. Sa mère, ruinée par une affaire foireuse, épousa un riche buissnessman, qui refusa de garder chez lui une “batâdre”, expliqua-t-il avec dédain dans ces thermes sympathiques. Sa mère la déposa chez une amie, Sara, trop jeune pour comprendre ce qu’elle fait, et s’en alla définitivement. Jude n’avait alors que trois ans. Sara, dés le départ, lui fit croire qu’elle était sa grand mère, ce que l’autre accepta.
Sara tenait un bar, mal fréquenté. Ces fréquentations, voisines à Jude, lui forgèrent dés sa jeunesse un caractère fort et résistant, insensible aux tristesses anodines. Elle commença à fumer.
Mais, un jour, qui boulversa totallement sa vie, une dispute éclata entre deux ivrognes, deux habitués. Ils se battèrent, détruisant entièrement le bar. Et par la même occasion, suite à un envoi de chaise à travers l’endroit, déchira gravement le bras de la jeune fille, agée alors de douze ans.
C’est là que commencèrent les problèmes. Elles se retrouvèrent à la rue, sans revenu, l’une le bras blessé, l’autre trop vieille pour remonter une affaire. Elles s’installent dans un studio, et vivent du salaire de Sara, devenue femme de ménage au noir.
Seulement, la blessure de Jude s’aggrave. Elle finit par ne plus aller à l’école, rester couchée toute la journée. Sara se sacrifie pour la première fois: elle utilise une semaine de salaire, les privant d’autre nourriture que du pain, pour payer un infirmier.
Jude fut guérie, durant un an, qui fut le plus heureux de cette pèriode.
Mais, au bout de quelques mois, la blessure se rouvre, abondant de sang. Elle s’immobilisa une seconde fois. Sara, de nouveau, se sacrifie. Elle utilise son argent pour des cigarettes, espérant soulager la douleur et le stress de celle qui avait toujours été sa petite fille. Jude a quinze ans.
Un jour où elle méditait, elle s’aperçut de tout ce que la vieille femme faisait pour elle. Honteuse de dépendre ainsi de quelqu’un, elle quitte la maison, qui avait toujours été son foyer...
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Jude se redressa, son bras pendant le long de son corps, noir sur sa peau blanche. Elle sortit, à l’aide de sa main valide, une clope de sa poche et l’alluma dans un geste fébrile. Elle alla s’asseoir sur l’horrible canapé des années 50 que conservait sa grand-mère, en proie à une colère folle.
- Je vais très bien. Arrête ton bordel, si tu fais ça, comment tu compte bouffer ?, hurla-t-elle pour se donner plus de force, à la vieille femme qui lui faisait face, partagée entre le désarroi et la déception.
- Si tu continue, j’me casse. Il est grand temps que tu finisses ta vie et que j’arrête de dépendre de toi !
-Mais..., était tout ce que la grand-mère semblait capable de prononcer. Les yeux écarquillés, elle était à la limite de la crise cardiaque. Dans sa main ridée tremblait une liasse de quelques billets, sa paie du mois. Destinée à sa petite fille.
- Laisse tomber, j’t’adore, mais c’est terminé. Je dois partir.
Jude, sans laisser plus de temps à l’autre, se leva et quitta la pièce, à la moquette jaunie, aux vieux meubles de chêne. Le salon de sa grand-mère, dont elle n’oublierait jamais l’odeur de chat mort qui y régnait.
Elle arriva dans sa chambre aux murs couvert de posters de Hard. Folle de rage et de tristesse, les larmes aux yeux, elle les déchira tous un par un. Sauf celui de sa mère, qu’elle plia avec mal et fourra dans un sac à dos décoré de badges. Elle y balança le contenu de son armoire et un ou deux cahiers.
C’était terminé, tout. Elle avait 16 ans, elle allait mourir, elle arrêtait tout, les cours, le temps, la vie. Elle errait quelques jours peut-être dans la gare, loin de sa grand-mère, unique famille vivante et irait mourir sur un banc. Elle n’avait pas été gattée, c’était la vie, elle avait l’habitude.
Elle ressortit de l’endroit, minuscule placard, où elle avait toujours dormi. Elle traversa le vieux couloir, familier et retrouva la vieille femme dans l’entrée. Sans un regard, elle enfila sa veste de cuir. Puis elle se tourna vers l’autre, l’enlaça et sortit. Elle se retrouva dans l’ascenseur. Tout était passé si vite. Pas un mot n’avait été prononcé. Pas un regard jetté. C’était fini.
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Elle erra ensuite, volant et mendiant, dans tout le Londres pauvre, attendant en vain la mort qui ne venait pas.
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Elle avait erré dans les ruelles sombres de Londres pendant plusieurs jours, attendant la mort comme elle aurait attendu son anniversaire. Ses vêtements n’étaient plus que des haillons, son bras sanglant ne vivait plus, ses yeux vides entrainaient le recul des passants devant elle. Lorsqu’elle avançait dans la rue, les mères cachaient leurs enfants de son odeur insoutenable. Elle était l’image même de la misère.
Prostituée, fugueuse, orpheline ? Personne ne savait vraiment, mais les conversations se faisaient nombreuses à son sujet. Elle était plus connue qu’elle ne l’avait jamais été, en mal mais cela ne la dérangeait pas. Elle allait mourir. C’était sûr.
Elle arrivait enfin. Un sac à la main, pendant au bout de son bras valide. Elle leva les yeux, et un sourire se dessina sur ses lèvres usées.
Elle avait quitté le quartier pauvre où elle trainait auparavant, et était arrivée au pied du Big Ben, dont l’ombre immense s’étendait au delà de la route.
A son pied, elle alla s’étendre sur un magnifique banc de bois, prenant soin de ne pas accentuer la douleur qui consumait son corps. C’était le dernier jour, elle le sentait. Alors autant mourir tout de suite.
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C’est alors qu’elle fit la rencontre de Mathilde, élue déprimée, blessée à mort, qui lui expliqua qu’elle maîtrisait un élément, la Terre. Sans tout comprendre réellement, Jude retint deux choses: Mathilde lui avait apparement transmis ses pouvoirs étranges, puisqu’elle ressentait tout différement et qu’elle se sentait guérir, et elle devait aller à Shima Andoru, dont elle ignorait tout.
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En face d’elle, une autre fille, en haillons également, le bras sanglant était assise sur le bord d’un marche. Elle s’étonna de ce paradoxe. Elle se redressa, et chacunes, comme si ça leur était dicté, se levèrent et se rejoignirent péniblement, au centre de la place.
- Tu as mal ?
- Tu vas mourir toi aussi ?
Elles avaient parlé en même temps.
- Je suis Mathilde. Montre moi ça.
La jeune élue attrapa le bras de l’autre et examina la cicatrice noire. Un sourire alluma son visage meurtrie lorsqu’elle déclara:
- Mais ça va ! Tu seras guérie dans un mois, au plus.
L’humaine examina son bras. Elle qui se croyait morte. Elle avait attendu pendant tellement longtemps de mourir, mais finalement, ça ne se serait pas produit.
- Et toi ? Tu vas guérir ?
- Non moi, ça ne m’interesse pas.
Mathilde saisit le bras de l’autre et la tira dans une ruelle contigüe et peu passante.
- Ecoute... je vais mourir. Pas toi. Mais j’ai quelque chose qui ne doit pas mourir avec moi.
Pour la première fois, Jude resta sans voix. De quoi lui parlait cette inconnue ?
- J’ai une sorte de pouvoir...je maîtrise la Terre, cet élément. Je vais te le transmettre.
Cette fois, l’autre recula. Mathilde était-elle folle ? Mais avant qu’elle n’ait pu faire le moindre geste, l’élue plaqua sa main contre son front. Elle se sentit revivre, tandis que Mathilde perdait des couleurs et finit pas s’écrouler au sol.
- Va t’en...ne le dis à personne. Va à Shima, Shima Andoru...
Et Mathilde mourut.
Jude, paniquée, incapable de réfléchir, et retrouvant sa force d’avant, se mit à courir. Elle devait aller là bas. Aller à Shima.
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Ça devint le but de sa vie. Elle chercha, durant deux mois, quelqu’un capable de lui dire où était Shima. Pendant ces deux mois, elle manifesta une hostilité pressante contre ce pouvoir qu’elle n’avait pas voulu. D’abord elle était blessée, pauvre, puis à la rue, et enfin dotée de pouvoirs étranges. Ne pouvait-elle être normale, une fois dans sa vie? Elle médita une vengance, contre le monde entier, ne sachant sur qui balancer sa colère.
Mais un jour qu'elle dormait, épuisée par une longue journée de marche, elle se sentit envahie par un élément étranger à son être. Elle vit les pensées de Mathilde qui lui indiquèrent où elle devait aller, et c'est ainsi qu'elle trouva Shima. L'île volante.
Autres détails : Mathilde Spencer, blessée dans la forêt et complètement désespérée pour diverses raisons, s’était laissée prendre par la mort sans lutter.
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